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Dans un monde de plus en plus numérisé, la protection de nos données personnelles est devenue une priorité.

Que ce soit en naviguant sur internet, en utilisant des applications mobiles ou en souscrivant à des services en ligne, nous laissons constamment des traces numériques. Il est donc essentiel de comprendre la nature de ces données, leur utilisation et les droits dont vous disposez pour les protéger.

Qu'est-ce qu'une donnée personnelle ?

Selon le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), une donnée personnelle est toute information relative à une personne physique identifiée ou identifiable. Cela inclut non seulement des éléments comme votre nom, prénom, adresse e-mail et numéro de téléphone, mais aussi des informations telles que votre adresse IP, vos données de localisation, vos habitudes de navigation, vos opinions politiques ou religieuses, et bien d'autres.

Pourquoi la protection des données est-elle importante ?

La protection des données personnelles est cruciale pour plusieurs raisons :

  • Respect de la vie privée : Elle assure le respect de votre intimité et vous permet de garder le contrôle sur vos informations personnelles.
  • Prévention des abus : Une protection insuffisante de vos données peut entraîner des risques d'usurpation d'identité, de fraude, de discrimination ou de profilage intrusif.
  • Confiance numérique : Savoir que vos données sont bien protégées renforce votre confiance dans les services en ligne et favorise une utilisation plus sereine d'internet.

Quels sont vos droits en matière de protection des données ?

Le RGPD, applicable dans toute l'Union Européenne, et la loi Informatique et Libertés en France, vous confèrent plusieurs droits importants :

Vos Droits en Matière de Protection des Données

  • Droit d'accès : Vous avez le droit de savoir si vos données personnelles sont traitées et d'en obtenir une copie.
  • Droit de rectification : Vous pouvez demander la correction de toute information inexacte ou incomplète vous concernant.
  • Droit à l'effacement (ou "droit à l'oubli") : Sous certaines conditions, vous pouvez demander la suppression de vos données personnelles, notamment si elles ne sont plus nécessaires aux fins pour lesquelles elles ont été collectées.
  • Droit à la limitation du traitement : Vous pouvez demander la suspension temporaire du traitement de vos données dans certaines situations.
  • Droit d'opposition : Vous avez le droit de vous opposer au traitement de vos données pour des motifs légitimes, y compris à des fins de marketing direct.
  • Droit à la portabilité des données : Vous pouvez demander à recevoir vos données dans un format structuré, couramment utilisé et lisible par machine, afin de les transférer à un autre responsable de traitement.
  • Droit de ne pas être soumis à une décision automatisée : Sauf exceptions légales, vous avez le droit de ne pas faire l'objet d'une décision fondée exclusivement sur un traitement automatisé, y compris le profilage, si celle-ci produit des effets juridiques vous concernant ou vous affecte de manière significative.
  • Droit d'introduire une réclamation : Si vous estimez que vos droits ne sont pas respectés, vous pouvez saisir la CNIL en France.

Comment protéger vos données personnelles au quotidien ?

Conseils Pratiques pour Protéger Vos Données Personnelles

  • Lisez les politiques de confidentialité : Avant de vous inscrire à un service ou d'utiliser une application, prenez le temps de comprendre comment vos données seront collectées et utilisées.
  • Configurez vos comptes : Ajustez les paramètres de confidentialité de vos réseaux sociaux et autres services en ligne pour limiter le partage de vos informations.
  • Utilisez des mots de passe robustes et uniques : Évitez d'utiliser le même mot de passe pour plusieurs comptes et optez pour des combinaisons de lettres, chiffres et symboles. Envisagez d'utiliser un gestionnaire de mots de passe.
  • Soyez vigilant face au phishing : Ne partagez jamais vos informations personnelles (mot de passe, coordonnées bancaires, etc.) par e-mail ou téléphone si vous n'êtes pas certain de l'identité de l'expéditeur ou de l'appelant.
  • Mettez à jour vos logiciels et applications : Les mises à jour incluent souvent des correctifs de sécurité essentiels.
  • Soyez prudent avec les informations partagées en ligne : Réfléchissez aux conséquences de la publication de certaines informations sur les réseaux sociaux ou autres plateformes.
  • Utilisez des connexions sécurisées (HTTPS) : Assurez-vous que l'adresse du site web commence par "https://" lorsque vous entrez des informations sensibles.

En conclusion, la protection des données personnelles est l'affaire de tous. En comprenant vos droits et en adoptant des pratiques numériques responsables, vous contribuez à la protection de votre vie privée dans le monde numérique. N'hésitez pas à consulter le site de la CNIL (https://www.cnil.fr/) pour obtenir davantage d'informations et de conseils.

Article publié vendredi 14 mars 2025par Olivier COLLION sur www.village-justice.com

A l’heure où piratages internet et fraudes de toutes sortes se multiplient, nombreux sont ceux qui se retrouvent victimes d’une escroquerie d’un nouveau genre : la réception d’un RIB falsifié, les amenant à payer une somme non pas à leur créancier, mais au bénéfice d’un compte bancaire frauduleux. Quelles sont les conséquences d’un tel paiement ?

La fraude au RIB falsifié à l’aune du droit des obligations :

« Qui paie mal, paie deux fois ».

Cet adage, familier à tous les juristes, implique que le débiteur qui paye à une personne qui n’est pas son créancier n’est pas libérée de sa dette. Il doit donc payer deux fois.

En effet, le Code civil prévoit en son article 1342-2 que : « Le paiement doit être fait au créancier ou à la personne désignée pour le recevoir ». Toutefois, le législateur soucieux de protéger le débiteur de bonne foi, a envisagé une exception à l’article suivant. Ainsi, l’article 1342-3 du Code civil prévoit que le paiement est valable lorsque le débiteur l’a effectué de bonne foi et à un créancier apparent. Il est donc fait ici application de la théorie de l’apparence.

Cette exception, en théorie limpide, se heurte néanmoins à un phénomène bien récent qui brouille la frontière entre le créancier considéré comme apparent et le faux créancier : la fraude au RIB.

La fraude au RIB est devenue aujourd’hui une manne financière prisée par de nombreux escrocs. Le mode opératoire de ces derniers est simple. Le créancier, souvent un prestataire de service, exécute son obligation, et envoie un mail contenant la facture ainsi que son RIB à son client pour recevoir paiement. L’escroc ayant préalablement piraté le courriel du créancier, prétexte dans la majeure partie des cas un changement de compte bancaire, pour envoyer un mail frauduleux au débiteur contenant son RIB. Le piège se referme ainsi sur le débiteur qui vire les fonds sur le compte bancaire ouvert par l’escroc. Le prestataire de service ne reçoit donc jamais le paiement de son débiteur, qui se prétend pourtant libéré de son obligation auprès de son créancier.

Dès lors, se pose la question suivante : le tiers escroc peut-il être qualifié de créancier apparent au titre de l’article 1342-3 du Code civil ?

Le phénomène étant en pleine expansion un certain nombre de cours d’appel ont déjà dû répondre à cette question sans qu’elle ne soit encore arrivée devant la Cour de cassation. Il convient aussi de remarquer que ce contentieux est souvent abordé sous le prisme du droit bancaire, même si un nombre substantiel de plaideurs appuient désormais leurs demandes en paiement sur le fondement du droit des obligations !

A l’étude de ces arrêts, les juges du fond semblent avoir pris le parti des créanciers victimes de fraude, en dépit des sommes souvent importantes engagées par les débiteurs.

En effet, dans un arrêt récent rendu par la Cour d’appel de Montpellier, les juges du fond avaient ainsi considéré que le paiement qui est fait à un faux créancier n’est pas libératoire, car il n’est pas effectué auprès d’un créancier apparent, l’escroc n’ayant jamais été investi d’une quelconque possession de créance le débiteur ayant mal payé, il doit ainsi payer deux fois [1].

Pour considérer comme non libératoire le paiement, la Cour fait étonnement application de la condition prévue à l’ancien article 1240 du Code civil tenant à la possession de la créance. Il convient cependant de rappeler que cette condition n’est plus d’actualité puisque absente dans la rédaction du nouvel article 1342-3 du Code civil.

Cet arrêt va même plus loin et considère qu’on ne peut reprocher aucune faute civile au créancier victime de piratage, car l’utilisation d’une messagerie ordinaire comporte les mêmes risques que d’adresser une facture par la poste.

Dans un arrêt encore plus éloquent, et pour des faits analogues, une Cour d’appel avait conclu en ce que : « le déroulement des faits étant de nature à exclure toute croyance légitime pour le débiteur sur la provenance et l’authenticité des indication de paiement contradictoires reçues, le paiement n’est pas libératoire » [2].

Il convient de remarquer que ces décisions sont aussi fondées sur les négligences caractérisées des débiteurs, sciemment mises à profit par les escrocs.

En effet, il ressort de la majorité des faits d’espèce, que ces derniers commettent un nombre substantiel d’erreurs matérielles telles que des fautes de syntaxe ou d’orthographe, les escrocs étant souvent domiciliés à l’étranger. Leurs correspondances avec les débiteurs manquent ainsi de cohérence, ces derniers n’hésitant pas à inventer de fausses sociétés à l’étranger ou à introduire dans leurs manœuvres frauduleuses de faux affactureurs.

La jurisprudence met alors en exergue ces négligences pour fonder ses décisions.

Ainsi la Cour d’appel de Caen a constaté que le débiteur ne pouvait ignorer que le compte dont la référence commençait par les lettres ES et non FR était situé en Espagne et non en France, ce qui aurait dû conduire le solvens à de plus amples vérifications, et ce, alors même que celui-ci avait été destinataire de deux messages successifs comportant des coordonnées bancaires différentes [3].

Il a été ainsi considéré que ces éléments erronés auraient dû attirer l’attention des débiteurs et les conduire à vérifier les coordonnées bancaires auprès de leurs créanciers [4].

Si le créancier bénéficie d’une jurisprudence considérée comme favorable à son égard, il peut aussi se prévaloir du régime probatoire prévu à l’article 1353 du Code civil.

Aux termes de cette disposition, la charge de la preuve repose par principe sur le débiteur de l’obligation de paiement. Ce dernier aura donc beaucoup de mal à prouver qu’il s’est bien libéré de son obligation de paiement puisqu’il a payé à l’escroc.

Le créancier pourra quant à lui prouver qu’il n’a pas reçu le paiement en produisant par exemple une attestation de son expert-comptable [5]. La preuve pour le solvens est donc impossible à rapporter, et il y succombera.

Les différentes décisions des juges du fond semblent donc dessiner une tendance lourde favorable à l’accipiens, le paiement fait à un escroc étant rarement qualifié de libératoire, et cumulativement, la faute civile étant très souvent écartée pour celui qui s’est fait pirater.

Néanmoins, des décisions ont parfois pu infléchir cette inclination de la jurisprudence en faveur du créancier lésé. Celles-ci sont toutefois à nuancer, puisque marquées par des circonstances d’espèce étayant considérablement l’apparence de créancier véritable que possédait l’auteur de l’escroquerie.

La Cour d’appel de Nancy a ainsi pu juger comme libératoire, car de bonne foi, le paiement effectué par le créancier sur un RIB frauduleux, alors que le créancier avait refusé le paiement par chèque et l’avait averti lui envoyer un RIB par courriel [6].

Le phénomène étant en plein essor, nul doute que la Cour de cassation devra, dans un futur très proche, avoir à trancher sur cette passionnante question, qui pourrait donner un point final aux incertitudes des créanciers en difficulté suites aux défauts de paiement.

 

[1] CA Montpellier, 4ème ch., 26 septembre 2024, n°22/03450, voir aussi CA Agen, Chambre civile, 10 janvier 2024, n°22/00844.

[2] CA Agen, Chambre civile, 10 janvier 2024, n°22/00844.

[3] CA Caen, 25 mars 2021, n°20/01402.

[4] CA Paris, Pole 4, 10ème ch., 21 décembre 2023, n°20/16722, voir aussi TJ de Paris, 6ème chambre 1ère section, 2 juillet 2024, n°21/06308.

[5] CA Montpellier, 4ème ch., 26 septembre 2024, n°22/03450.

[6] CA Nancy, 1ère ch., 25 septembre 2023, n°22/02049.

Locations Saisonnières : Quelles Nouvelles Régulations pour les Propriétaires et le Marché Immobilier ?
Le jeudi 7 novembre, l'Assemblée nationale a adopté une loi transpartisane visant à encadrer de manière plus stricte les meublés de tourisme en France.

Ces nouvelles régulations, qui concernent des plateformes comme Airbnb, Abritel et Booking, visent à réduire certains avantages fiscaux pour les propriétaires et à offrir aux communes davantage de moyens de contrôle.

Le cabinet Deltajuris à Carpentras et Avignon vous présente les mesures clés et leur impact.

Moins d'Avantages Fiscaux pour les Locations Touristiques

L'un des points majeurs de cette loi est la réduction des avantages fiscaux pour les loueurs de meublés touristiques.

Aujourd'hui, les locations classées (une à cinq étoiles) bénéficient d'un abattement fiscal de 71 % sur les revenus, sous certaines conditions. La nouvelle loi abaisse cet abattement à 50 % et limite cet avantage aux revenus annuels ne dépassant pas 77 700 euros. (1) .

Les meublés non classés voient quant à eux leur abattement réduit à 30 %, avec un plafond de revenus fixé à 15 000 euros (2)

Cette nouvelle structure fiscale pourrait inciter les propriétaires à privilégier la location longue durée, contribuant ainsi à réduire les tensions sur le marché immobilier.

Durcissement des Conditions de Location Saisonnière 

La loi introduit un enregistrement obligatoire des meublés touristiques auprès de la mairie, qu’il s’agisse de résidences principales ou secondaires.

Cette formalité, appliquée jusqu'ici dans certaines grandes villes comme Paris et Lyon, est désormais étendue à toutes les communes françaises (3). Pour les résidences principales, un justificatif de domicile sera demandé en remplacement de l'attestation sur l'honneur.

Pour les résidences secondaires ou nouvelles locations touristiques, un changement d’usage vers une destination commerciale sera exigé. En outre, le propriétaire devra informer le syndic de copropriété et garantir que cette activité respecte le règlement en vigueur (4)

Les Pouvoirs Renforcés des Communes

Cette nouvelle législation accorde aux communes de nouveaux outils de régulation des locations touristiques. Elles peuvent notamment :

Réduire la durée maximale de location d'une résidence principale à 90 jours par an, contre 120 jours auparavant.
Fixer des quotas de meublés touristiques.

Délimiter des zones réservées aux résidences principales dans leur plan local d'urbanisme (PLU), notamment dans les communes où les résidences secondaires sont nombreuses (5).
Ces mesures visent à équilibrer le marché locatif en favorisant les logements disponibles pour les résidents permanents, en particulier dans les zones à forte demande.

Conformité Énergétique des Meublés de Tourisme

La loi impose également aux locations de courte durée de respecter des normes de performance énergétique. Désormais, tout nouveau meublé de tourisme devra obtenir un diagnostic de performance énergétique (DPE) inférieur à E pour être loué. À partir de 2034, cette exigence sera rehaussée à un niveau minimum de D.

Pour les logements déjà existants, les propriétaires auront dix ans pour se mettre en conformité avec ces normes. Les résidences principales louées occasionnellement et les logements situés en outre-mer ne sont pas concernés (6).

Adapter Votre Activité aux Nouvelles Régulations

Ces nouvelles dispositions modifient le cadre des locations saisonnières en France, avec des implications fiscales, administratives et énergétiques pour les propriétaires.

Ces régulations visent à favoriser un marché locatif équilibré, en assurant une meilleure disponibilité des logements pour les résidents permanents et en préservant les ressources locales.

Si vous êtes propriétaire d’un meublé de tourisme et souhaitez comprendre comment adapter votre activité à ces nouvelles obligations, le cabinet Deltajuris à Carpentras est à votre service.

Nos avocats sont à votre disposition pour vous guider dans cette transition, vous conseiller sur les démarches administratives et garantir que votre activité reste conforme à la réglementation. Contactez-nous pour plus d’informations !

Sources :
Vie Publique https://www.vie-publique.fr/loi/292100-loi-airbnb-desequilibres-du-marche-locatif-2024
France Info https://www.francetvinfo.fr/
Le Monde https://www.lemonde.fr/
AFP https://www.afp.com/
Le Figaro https://www.lefigaro.fr/

La Trêve Hivernale : Ce que vous devez savoir en cas de loyer impayé

La trêve hivernale, bien que protectrice pour les locataires, soulève de nombreuses questions pour les propriétaires confrontés à des loyers impayés.
La récente réforme a apporté quelques ajustements, notamment dans les cas d’urgence. Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre vos droits et options en tant que propriétaire durant cette période.

Qu’est-ce que la trêve hivernale ?

La trêve hivernale, prévue par la loi, interdit les expulsions entre le 1er novembre et le 31 mars afin de protéger les locataires pendant les mois d’hiver. Durant cette période, même si une décision judiciaire d’expulsion a été rendue, son exécution est suspendue (1) . Toutefois, il est important de noter que la trêve hivernale ne bloque pas l’engagement d’une action en justice (2).

Peut-on engager une procédure d’expulsion durant la trêve hivernale ?

Oui, les propriétaires peuvent initier une procédure pour loyers impayés à tout moment de l’année. En effet, même si l’exécution d’un jugement d’expulsion est suspendue pendant la trêve hivernale, il est tout à fait possible de déposer une demande en justice pour obtenir un jugement, ce qui permet de gagner du temps. Comme les délais peuvent être longs, il est conseillé de commencer la procédure dès que possible pour éviter que les impayés ne s’accumulent (3).

Les exceptions à la trêve hivernale : ce que dit la réforme

La réforme récente a élargi les cas d’exception pour permettre l’exécution d’une expulsion même pendant la trêve hivernale dans certaines situations d’urgence. Les exceptions incluent désormais :

Les locataires occupant un logement suite à une décision d’expulsion pour violence conjugale ;
Les locataires occupant un logement à la suite d’une entrée par voie de fait ;
Les cas où le logement présente des risques graves pour la santé et la sécurité (4).
Ces exceptions sont strictement encadrées et nécessitent souvent une intervention administrative ou judiciaire préalable. Dans la majorité des cas, la trêve hivernale s’applique donc pleinement.

Que faire en cas de loyer impayé ? Les étapes essentielles

Dialogue avec le locataire : Avant d’entamer des démarches judiciaires, il est recommandé de tenter un règlement à l’amiable. Un simple échange peut parfois permettre de trouver une solution temporaire (5).

Mise en demeure et commandement de payer : Si le dialogue n’aboutit pas, la première étape formelle est l’envoi d’une mise en demeure au locataire pour lui rappeler son obligation de paiement. Il est nécessaire de délivrer un commandement de payer, lequel doit impérativement respecter un certain formalisme pour être régulier (rappel des textes légaux, retranscription de la clause résolutoire, etc …), et ceci avant d’engager la procédure.

Engager une action en justice : Si la situation persiste, le propriétaire peut saisir le tribunal compétent pour obtenir un jugement d’expulsion.

Exécution du jugement : En cas de décision favorable, il est important de noter que l’exécution d’une expulsion est reportée après la fin de la trêve hivernale, sauf si le cas répond à une exception prévue par la loi (6).

L’accompagnement du cabinet Deltajuris
Les démarches juridiques liées aux loyers impayés peuvent être longues et complexes. Le cabinet Deltajuris est à votre disposition pour vous conseiller et engager la procédure adaptée à votre situation. Nos avocats vous accompagnent tout au long de cette procédure, de la mise en demeure jusqu’à l’exécution de la décision d’expulsion.
Contactez-nous pour obtenir des conseils personnalisés et découvrir vos options en toute sécurité juridique.